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Nombre de pages | 89 |
ISBN papier | 978-2-930839-80-6 |
ISBN numérique | 978-2-930839-82-0 |
Illustration de couverture | Chris Weyer |
Author |
Emilie Ansciaux |
La Mélodie
La coutume veut que la première nuit dans une maison représente toujours un moment difficile à passer. Tous les bruits inhabituels se font alors entendre. Craquements, grincements et autres sons angoissants qui font travailler l’imagination et invitent à la psychose. Pour ma part, cette nuit-là s’est déroulée sans encombre, car j’ai un sommeil de plomb, rien ne me réveille, pas même le coq de mon voisin qui a, parait-il, fêté le lever du soleil à 7h09. Non, la première nuit j’ai dormi comme un bébé. C’est seulement le lendemain que je l’ai entendue et que tout a commencé…
Editorial Review
"En écrivant ces lignes, je ne sais toujours pas que penser de ce court texte qui m’a attirée par la simplicité et la symbolique de la couverture réalisée par Chris Weyer. Il ne s’agit pas d’une histoire que je peux catégoriser avec aisance sous l’étiquette j’aime ou je n’aime pas. C’est le genre d’histoire qui marque, qui surprend par son côté malsain et glauque. Avant de m’y plonger, j’avais lu d’autres chroniques qui mettaient en évidence la singularité de la seconde partie. Pourtant, je me suis pris une claque. Mon cerveau avait beau avoir lu qu’elle nous emmenait dans les Ténèbres les plus obscurs, il attendait toujours une suite habituelle des récits horrifiants et fantastiques avec juste une écriture plus noire, plus impactante. Le rebondissement fut plus terrifiant, imprévisible et, cependant, il cadre avec l’histoire parfaitement.
Je ne sais qu’expliquer sur La Mélodie. En raison de sa longueur, j’ai peur de trop en dire. Le texte commence sur une note basique. Un type (dont on ne connait pas le nom) déménage dans une nouvelle demeure qu’il a acquise et dont il attend un nouveau départ. Surtout après le goût amer que sa rupture brutale lui a laissé. Bien entendu, il entend soudain une mélodie que nul autre ne perçoit. Peu à peu, elle le rend fou et….
On est happé dans les méandres méphitiques de l’humanité. On dévie de l’histoire horrifique traditonnelle pour emprunter sur des chemins impurs qui donnent la nausée tant les vapeurs nocives nous étouffent. Les questions se bousculent ainsi dans l’esprit : jusqu’où l’être humain est-il prêt pour atteindre ses fins ? Quel est le plus éternel entre la haine et l’amour ? À quel point, l’amour peut-il nous changer ? À quel point la violence peut-elle nous atteindre ? À quel point peut-on laisser notre colère nous corrompre ?
En bref, La Mélodie nous prend la main pour nous entrainer dans un slow innocent. La ballerine nous rassure, nous berce et endort notre vivacité d’esprit en nous contant une histoire basique du genre avant de nous pousser brutalement sur la scène de l’horreur à l’état pur.
"Un texte évolutif, où l’on part d’un schéma que l’on qualifiera simpliste, pour passer vers des stades de plus en plus horribles. Cette montée en puissance est un peu comme une montée d’adrénaline. Cette montée est presque palpable tellement elle est forte et bien maîtrisée dans son rythme. De la violence crue, des moments malsains, ce que l’homme est capable de pire en quelques pages. Mon côté sadique fut satisfait. Une belle écriture, fluide et simple, adaptée à toutes et tous sans être dénuée d’une musicalité entraînante."
Une loupiote dans la nuit, juin 2022
Evasion imaginaire, décembre 2020
"Attention aux âmes sensibles. C’est un lire très dur à lire par certains moments. Il n’est pas adapté à tout le monde […] car c’est assez gore vers la fin. Le début est relativement sage, c’est plus vers la fin du livre où on sent que l’auteure s’est lâchée. Au niveau des points positifs, j’ai trouvé ce livre assez facile à lire, le style de l’auteure est assez fluide et on avait envie de savoir ce qu’il se passait. […] Il y a quand même un certain suspense, malgré le fait que le début commence d’une façon banale. Pour les amateurs du genre assez gore et trash, tous les détails sont là. […] et il y a des choses vraiment difficiles à lire. En résumé, La Mélodie est un très petit livre agréable pour les amateurs du genre horreur, autrement je ne vous le conseille pas […] car je pense que vous n’allez pas arriver à le finir, non pas à cause de la qualité du roman qui est très bonne, mais plutôt à cause de votre sensibilité."
Sarah Prévinaire pour Twenty One – Media, mai 2020
"Je n’ai pas pu lâcher ma lecture du début à la fin. Là où je pensais découvrir un roman d’épouvante, les choses se sont révélées bien plus insidieuses que ça."
"Certaines scènes sont difficiles à lire et encore plus à imaginer (ce qui justifie l’interdiction aux moins de 18 ans). Elles sont néanmoins essentiels pour appuyer cette atmosphère effroyable."
"Une surprise, voilà ce qu’a été, pour moi, la Mélodie. Je n’avais encore jamais rien lu de l’autrice avant ce texte et il reste encore à ce jour mon favori. Si vous recherchez une lecture glaçante pour accompagner votre mois d’octobre, cette novella fantastico-horrifique de 90 pages est faite pour vous. Âmes sensibles s’abstenir !"
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