Voilà plus d’une trentaine d’années qu’Anne-Lorraine Wagner a 10 ans, parce que c’est plus pratique. Vieillir n’apportant aucun avantage particulier, elle a décidé de refuser de se plier à cette injonction stupide et arbitraire.
Partageant de nombreuses habitudes de vie avec les hobbits, elle n’apprécie pas beaucoup de devoir quitter son habitat naturel et terre de ses ancêtres, la Comté d’Etrange-Grande (aussi connu sous le nom de Hettange-Grande par les modlus).
Cyclique dans ses intérêts, elle peut passer sans transition du dessin à la criminologie, de la pâtisserie aux mustélidés, de la botanique à la pâte à modeler, de la couture à la bande dessinée, de l’aquarelle au BTP, des jeux de société à la photographie ou de Pixar à un bon vieux slasher. Le mot d’ordre est juste d’essayer de ne pas tout mélanger. Et parfois l’inverse.
Elle a toujours voulu écrire des livres comme son papa, mais entre écrire et finir, il y a un océan de souffrance dans lequel elle a tendance à se noyer.
Maman comblée d’un petit farfadet de 6 ans tout aussi farfelu que ses parents, elle aime le regarder grandir et poser des questions sur ce monde saugrenu et fascinant dans lequel il habite, où le merveilleux cohabite avec l’absurde dans un improbable semblant d’harmonie. Ces échanges interdimentionnels constituent une intarissable source d’inspiration.
Elle est aussi enseignante-chercheure en psychologie sociale à l’Université de Lorraine et souffre d’une addiction sévère au chocolat, mais tout cela ne fait pas d’elle un monstre.
